Vendredi 13 juin 18h à la Médiathèque François-Mitterrand de Poitiers, salle Jean-Richard Bloch
Caprice est une nouvelle littéraire à traverser comme un journal fragmenté. Elle invite, entre ses caractères, des indices manuscrits, images et vidéos. C’est le rêve éveillé de Tommy, ou celui de Dona, un alter ego insaisissable, dans un Paris suggéré. C’est le rêve éveillé de Tommy et de sa nemesis.
Alliage pour écran réalisé par Kenza Alexandra Boda, Caprice est aujourd’hui auto-édité sur l’Appstore sous son label ThisIsEden et co-produit par Noam Assayag. Musique : Ben Beaudequin et Alex Michaan (MARPL).
Caprice est aussi une lettre à Paris, converti en langue anglaise sous l’appellation ‘Paris Strips’.
Dans un entretien pour le site Regards Sur le Numérique, Kenza Boda parle de son roman fusion :
J’ai créé ce Journal d’un Caprice comme une fiction cross-media : les chemins empruntés par la fiction sont multiples, et sensibilisent le lecteur de manière pluri-sensorielle (image, son, video, manuscrit…). Chaque lecteur-visiteur, comme j’aime l’appeler- il visite réellement un univers – pourrait aborder ce Journal comme un souvenir : flashes, expériences fantasmées, indices, voix fuyantes…
J’ai eu le désir que les lecteurs puissent y apporter leur contribution, par des images, des sons qui leur appartiennent, qui feraient résonance à l’univers de Caprice, et formeront un cloud onirique.
L’aspect essentiel du Journal est l’omniprésence de l’écriture manuscrite, l’empreinte inscrite presque de force sur cet écran qui ne m’appartient pas, que je ne peux pas pénétrer. Ces éléments manuscrits sont une main tendue vers le lecteur, une mémoire du toucher, dimension fondamentale du numérique de demain, contrairement à ce que suggère la comparaison rebattue entre livre-papier et écran-virtuel. Aujourd’hui, honneur est fait à l’écran tactile, dont les ressources surprenantes sont révélées par des ingénieurs de l’extrême. Le toucher est l’avenir de la création numérique.