Élodie Peyrol-Kleiber Maître de conférence à l'UFR Lettres et Langues, expérimente pour la première fois Le Jeu Sérieux.
« J’ai choisi de m’investir dans la mise en place de Reacting to the Past (RTTP) auprès de mes étudiants car c’est une approche pédagogique innovante qui offre de nombreux avantages dans le contexte universitaire. Les étudiants deviennent participants actifs, ces jeux de rôle immersifs les plaçant au centre de leur apprentissage, ce qui augmente considérablement leur motivation et leur implication. Cette méthode permet également de favoriser le développement de compétences essentielles telles que la pensée critique et analytique, l’expression orale et argumentation, la négociation et la diplomatie mais avant tout le travail d’équipe et la collaboration.
En incarnant des personnages historiques, les étudiants comprennent mieux les nuances des périodes étudiées, les motivations des acteurs et la complexité des enjeux sociopolitiques. Ils saisissent l’histoire non comme une suite de faits, mais comme un processus dynamique.
RTTP permet en sus de décloisonner les disciplines en intégrant naturellement histoire, philosophie, sciences politiques, littérature et arts dans une même expérience d’apprentissage.
Les étudiants me disent mieux retenir leurs apprentissages de cette manière qu’en contexte plus classique de cours magistral. Cela est dû aussi à l’aspect émotionnel de la méthode : ils se « prennent au jeu« . RTTP leur permet de développer une capacité à comprendre des perspectives différentes des leurs, d’acquérir une sorte d’empathie historique. Lorsque nous nous croisons dans les couloirs de l’UFR, ils me saluent en m’appelant game master, et les échanges de mails se font dans un anglais du XVIIe siècle.
De plus, la grande flexibilité de la pédagogie permet des adaptations à des profils différents, à des contextes variés tout en préservant l’essence même du jeu sérieux.
Enfin, et cela me semble important, les compétences développées sont directement transférables au monde du travail: prise de parole en public, négociation, analyse de situations complexes, et adaptabilité. »
En incarnant des personnages historiques, les étudiants comprennent mieux les nuances des périodes étudiées, les motivations des acteurs et la complexité des enjeux sociopolitiques. Ils saisissent l’histoire non comme une suite de faits, mais comme un processus dynamique.
RTTP permet en sus de décloisonner les disciplines en intégrant naturellement histoire, philosophie, sciences politiques, littérature et arts dans une même expérience d’apprentissage.
Les étudiants me disent mieux retenir leurs apprentissages de cette manière qu’en contexte plus classique de cours magistral. Cela est dû aussi à l’aspect émotionnel de la méthode : ils se « prennent au jeu« . RTTP leur permet de développer une capacité à comprendre des perspectives différentes des leurs, d’acquérir une sorte d’empathie historique. Lorsque nous nous croisons dans les couloirs de l’UFR, ils me saluent en m’appelant game master, et les échanges de mails se font dans un anglais du XVIIe siècle.
De plus, la grande flexibilité de la pédagogie permet des adaptations à des profils différents, à des contextes variés tout en préservant l’essence même du jeu sérieux.
Enfin, et cela me semble important, les compétences développées sont directement transférables au monde du travail: prise de parole en public, négociation, analyse de situations complexes, et adaptabilité. »
Le journal La Nouvelle République lui a également consacré un article le 12 mars dernier (lien vers l’article en ligne)