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Souvenons-nous que l’Université a longtemps été un lieu 100% masculin. En 1894, alors que les femmes y sont très peu nombreuses (c’est un euphémisme), une manifestation à lieu à la Sorbonne aux cris de « Pas de femmes ! » et de « La science se fait entre hommes ».
En 1900, le taux de jeunes filles parmi les étudiant.es inscrit.es à l’Université n’est que de 3,3 %. Il ne cesse de croître tout au long du XXe siècle, passant de 10 % en 1914 à 25 % en 1930, 34 % en 1950, 45 % en 1970, 50 % en 1980, 55 % en 2000). Mais les disparités entre les matières sont marquées. Le taux de jeunes filles parmi les étudiant.es inscrit.es en lettres s’élève déjà à 7 % en 1900 – contre 3 % en sciences et moins de 1 % en droit. L’histoire des femmes à l’université vous intéresse ? Vous pouvez commencer par lire cet article.
Depuis finalement peu de temps, le campus s’est doté de petites sculptures représentant des clitoris, afin de dénoncer les violences sexistes et sexuelles, de défendre l’égalité femmes-hommes et de rendre visible le pouvoir politique du corps des femmes. Pas une Clit Révolution assurément, mais un essai de sensibilisation, qui d’ailleurs n’a pas laissé tout le monde indifférent. Si vous voulez en savoir plus sur le vol du premier clitoris, c’est ici
Et sur les motivations de la présidence pour installer le clitoris, c’est là.
Si vous voulez consulter les ouvrages de Simone de Beauvoir et de Virginia Woolf, vous pouvez les emprunter à la bibliothèque universitaire.
Sachez également que l’UFR L&L s’est doté l’année dernière d’une petite bibliothèque genre & féminisme, qui se trouve dans le hall d’accueil. Vous pouvez choisir un volume et le lire à votre gré !
Au menu, outre ces grands classiques, il y a des BD (Les Crocodiles, I’m Every Woman) et des essais contemporains (sur #Metoo, sur le masculinisme, King Kong Théorie…).
Il s’agissait, en proposant des lieux d’aisance non genrés, d’éviter que l’accès aux toilettes soit soumis à la binarité de l’identité de genre et d’accueillir toutes et tous sans questionnement ou catégorisation, que la personne ne souhaite pas s’identifier à l’un ou l’autre genre ou qu’elle soit en transition.
Depuis deux ans, certains WC (au rez-de-chaussée) sont pourvus de distributeurs de protections périodiques, qui permettent d’amortir un accident quand on est prise au dépourvu, et surtout de lutter contre la précarité menstruelle : 8% des femmes et filles interrogées déclarent renoncer à changer de protections périodiques autant qu’il le faudrait, faute de moyens.
Pour en savoir plus, c’est ici.
Les expositions dans le hall d’accueil ou dans les couloirs sont le fruit de travaux d’étudiant.es, pour le plaisir et l’instruction de toutes et tous.