Introduction
L’adoption de la loi n° 2003- 517 du 18 juin 2003 a remis en cause la question du droit de prêt en bibliothèques. En effet, ce texte législatif assure aux auteurs d’être rémunéré au titre du prêt et garantit à ces derniers une protection sociale. Ainsi, la mise en place de cette loi dans les bibliothèques apporte un éclairage sur les relations et les tensions s’établissant entre les différents acteurs de la chaîne du livre. A travers l’application de ce texte, les missions de ces structures de favoriser un accès à un savoir plus large à ses usagers et de promotion de la lecture sont renforcées. Néanmoins, les bibliothèques doivent prendre en considération les revendications et les exigences économiques des auteurs, lors de la consultation de leurs ouvrages par les usagers. De plus, l’activité de l’emprunt de textes numériques dans ces structures fait ressurgir les relations parfois difficiles entre bibliothèques, auteurs et éditeurs.
L’article Les e-books Penguin entrent sur le marché du prêt en bibliothèques, écrit par Ania Vecasson évoque ces relations. Ce texte a pour sujet la vente et le prêt des e-books par l’éditeur PENGUIN en lien avec le 3 M cloud, dans les murs de la NY PUBLIC LIBRARY et de la BROOKLYN PUBLIC LIBRARY. Cette initiative est actuellement au stade de l’essai et est destinée strictement aux usagers de ses structures dans un premier temps.
Ainsi, derrière cette démarche, apparaît la question problématique du prêt numérique en bibliothèque: « Face à cette question du prêt numérique, quelle est la position actuelle des bibliothèques, des éditeurs de e-books, des maisons d’éditions et des usagers? »
De la possibilité accordée aux bibliothèques de diffuser ce contenu numérique aux usagers, découlent certains enjeux et difficultés.
I- Les enjeux:
– Certains enjeux découlent de l’activité de l’emprunt numérique pour les usagers en bibliothèques. Ces attentes et ces objectifs réunissent ou renforcent la distinction des actions et des missions menées par les usagers, les bibliothécaires, les éditeurs (publiant e-books et livres-papiers) et les auteurs.
A travers la proposition de l’emprunt numérique en bibliothèques, Il s’agit de donner et d’offrir un contenu d’informations plus important grâce au numérique. Avec l’acquisition de ces e-books, l’usager peut emprunter des titres supplémentaires. Pour appuyer cet argument, on peut relever ces propos de Ania Vercasson, auteure de l’article « Les e-books Penguin entrent sur le marché du prêt en bibliothèques »: « En plus de la collection Penguin, ces bibliothèques offrent également des titres supplémentaires de la bibliothèque 3M Cloud qui dispose d’un catalogue de plus de 200 000 titres, tirés de quelque 300 éditeurs ». Ainsi, l’inscription du prêt numérique dans ces structures assure un accès supplémentaire à la collection de la bibliothèque à distance. De plus, lors de ces emprunts de livres numériques, certains établissements n’exigent pas de leurs usagers qui restitueraient ces supports tardivement, des frais de retard. En effet, dans certains pays, les éditeurs n’ont pas d’influence sur le prêt des livres numériques en bibliothèques. Cet argument est d’autant plus valable pour la province du Québec. On peut citer par exemple l’absence de frais de retard dans le cadre de la bibliothèque de Saint-Jean-sur-Richelieu. Dans le but de favoriser l’accès des usagers au prêt numérique, des structures ont également mis en place des plateformes consacrés à l’emprunt de textes numériques. La mise en place du dispositif « pretnumerique.ca » par les bibliothèques municipales de Saint-Jean-sur-Richelieu constitue un exemple. Mais ces plateformes connaissent encore certaines limites: les réservations de textes numériques déjà empruntées ne peuvent pas être effectuées. De plus, les restitutions de livres numériques avant la date d’échéance du prêt ne peuvent pas être effectuées non plus.
Ensuite avec cette acquisition de e-books dans ces établissements, il s’agit également de diminuer la fragmentation numérique en rendant les usagers des bibliothèques plus familiers à la lecture numérique. La réduction d’un fossé entre les usagers habitués à cette pratique et ceux qui ne le sont pas est en jeu. Les propos formulés par Kit Hadley, directeur de la Bibliothèque publique de Saint-Paul (Minnesota) confirment cette idée: Nous sommes fiers d’avoir la capacité d’être plus sensibles à nos lecteurs férus de technologie, et nous sommes aussi heureux d’être en mesure d’introduire des numériques auprès de clients qui autrement n’auraient pas eu la chance de les essayer » . Aussi, certaines structures orientent la pratique de ce type de prêt vers des publics plus reculés et empêchés comme celui s’inscrivant en milieu rural. On peut citer par exemple les démarches et les expérimentations menées par Savoie Biblio (dispositif mis en place par la bibliothèque départementale de prêt de Savoie), dans vingt-deux médiathèques des pays de Savoie. Il s’agit également de favoriser à ces types de publics un accès à des ouvrages très récemment publiés comme les plus anciens.
La possibilité pour les usagers d’utiliser leurs propres appareils dans les murs de la structure proposant l’emprunt numérique constitue également un véritable enjeu. Par exemple, la NY PUBLIC LIBRARY et la BROOKLYN LIBRARY offre ce confort à ces abonnés et ces non abonnés. Ainsi, dans l’article « Les e-books Penguin entrent sur le marché du prêt en bibliothèques », Ania Vercasson affirme que « les usagers des bibliothèques pourront accéder à la collection à distance en utilisant leurs appareils personnels, y compris les PC, iOS (iPhone, iPad, iPod Touch), les Nook et autres appareils Androïd ».
Aussi l’introduction du prêt numérique dans les bibliothèques contribue à faire naître chez les usagers un regard critique sur les nouveaux supports de lecture et à favoriser la compréhension de leurs fonctionnements et de leurs objectifs. Les actions déployées par la bibliothèque francophone multimédia de Limoges font figure d’exemples. Après l’introduction en 2012 dans ses murs de d’une dizaine de liseuses; cette structure a mis en place dans le cadre d’ateliers (destinés aux usagers et aux agents) une présentation de ces liseuses. Cet établissement a également installé dans ses locaux un salon de lectures de liseuses. Les agents de cette structure ont ici pour mission d’écouter l’usager s’interrogeant sur le fonctionnement et sur les objectifs de ces supports. La vidéo ci-contre décrivant ces actions dans la bibliothèque de Limoges renforce la pertinence de cet exemple. Aussi, dans la bibliothèque « Abélard-Berger » au Québec, s’est déroulée le 9 octobre dernier l’atelier « L’ABC du livre numérique» dirigé par Marc-André Cormier. Dans le cadre de celui-ci (accessible gratuitement pour les abonnés), les usagers ont pu directement se familiariser avec les supports numériques en les manipulant directement. Ces ateliers d’initiation ont pour objectif principal d’informer les usagers sur la nature et le fonctionnement des supports numériques, sur leur lieu d’achat, sur leur emprunt et quelles sont leurs possibilités et leurs stratégies de développement. Et l’installation de cliniques de dépannages au sein de de la structure Saint-Luc renforce cet argument.
Enfin, l’introduction du prêt numérique en bibliothèques comme un moyen de réflexion sur de nouveaux supports, permet de favoriser chez l’usager le développement d’un regard critique sur l’acte de lecture en général. La lecture numérique encouragerait le lecteur à poursuivre sa réflexion sur le texte, après la fin du propos de l’auteur. Dans « Sur la lecture », Marcel Proust affirmait: « Nous sentons très bien que notre sagesse commence où celle de l’auteur finit […] ». De plus, dans ce même ouvrage, l’écrivain du XIXème siècle indiquait que l’on ne doit pas chercher à se rapprocher de l’écrivain que l’on admire. Ainsi, cette réflexion pourrait rejoindre la fonction du nouvel accès au texte que propose la lecture numérique à l’usager. En effet, cette dernière implique un détachement avec la relation plus traditionnelle qu’établit l’auteur avec son lecteur dans le cadre d’ un livre papier. Dans le cadre d’un texte numérique, la rencontre entre celui-ci et le lecteur n’en pourrait être plus que réelle. Selon Proust, il faut se s’évader de la bibliothèque à l’intérieur de laquelle nous avons nos habitudes. Dans son article « Le « livre intérieur », loin des bibliothèques », Anne Simon chargée de recherche au CNRS en 2010, affirme que d’après Proust: « Lire, ce n’est pas être absent au monde, c’est au contraire l’habiter pleinement, et vivre une expérience complexe, fondée sur la distance et sur l’osmose […] ».
– Ensuite, certains enjeux résultent de l’activité du prêt de textes numériques en bibliothèques pour les éditeurs de e-books et ces dernières. Dans le cadre de cette pratique, les éditeurs de e-books et les bibliothèques ont le même rôle et semblent afficher les mêmes attentes. Pour eux, il s’agirait bien de proposer aux usagers le contenu le plus large et le plus adapté à leurs besoins. A l’intérieur de l’article « Les e-books Penguin entrent sur le marché du prêt en bibliothèques », la déclaration de Matt Tempelis, directeur de 3M cloud library confirme cette idée:« Nous sommes heureux d’offrir une technologie innovante qui permet aux bibliothèques et aux éditeurs, de façon simple et efficace, d’offrir aux lecteurs le meilleur contenu ».
Une démarche principalement commerciale de la part des éditeurs de e-books apparaît dans le cadre du prêt numérique en bibliothèques. Tout d’abord, en proposant leurs contenus à ces dernières, ces acteurs du livre cherchent à faire connaître leurs produits auprès du grand public. En effet, des usagers qui utilisent en bibliothèques ces outils numériques sont potentiellement de futurs clients. Par exemple, en s’inscrivant dans le prêt numérique à travers une proposition ces supports, la filiale Amazon espère encourager ses ventes de supports Kindle. En intégrant dans ces dispositifs des fonctionnalités d’annotations (qui pourront être réexaminées par les utilisateurs lors d’une relecture d’un texte, malgré les emprunteurs qui lui auront succédés), Amazon espère faire davantage participer le public à la lecture. Pour appuyer cette idée, on peut relever les propos de Marine Jay responsable en 2011 de la division Kindle: «Jusqu’ici, il était interdit d’annoter les livres que l’on empruntait à la bibliothèque. Avec notre technologie, vos notes, vos marques-page et vos surlignages seront conservés et disponibles quand vous ré-emprunterez le livre ou déciderez de l’acheter. » Néanmoins, la notion de la construction du texte numérique se renouvelant sans cesse grâce à la participation du lecteur, n’a que pour but initial de favoriser la hausse des ventes des supports Kindle. En effet, la durée et la possibilité d’emprunt proposées pour chaque utilisateur par Amazon sont limitées. Enfin, selon Guillaume Champeau, auteur de l’article « Amazon protège sa marque Kindle contre le prêt de livres organisé » en 2011, dans le cadre du prêt numérique proposé par la filiale, « Au moment du prêt, celui qui a acheté le livre perd son droit de le lire, au profit du destinataire ». Ainsi, face à cette situation, des communautés de prêts entre particuliers, redoutées par Amazon, se sont mises en place.
L’intégration du prêt numérique dans leurs locaux, représente pour les bibliothèques un moyen d’encourager la démarche du prêt auprès des usagers. L’insertion de cette activité contribue à un éclairage sur le prêt et les services en général des bibliothèques. Il en va de leur survie car le prêt est le service caractérisant ces établissements. De plus grâce aux contenus des e-books, les bibliothèques voient leurs catalogues proliférer et s’élargir à travers des propositions de nouveaux documents supplémentaires. L’objectif visé est ici l’offre exhaustive.
Enfin, l’insertion de l’emprunt numérique peut contribuer pour les auteurs à l’augmentation éventuelle de leurs ventes. Ainsi, les maisons d’éditions peuvent profiter également de cette potentielle hausse des ventes. En l’empruntant précédemment en bibliothèque, les usagers peuvent faire l’acquisition d’un livre.
II- Les difficultés
– Néanmoins, les usagers sont confrontés à certains obstacles résultant de l’activité de l’emprunt numérique en bibliothèques. Ces derniers tendent parfois à menacer les missions menées et accomplies par ces structures.
Tout d’abord, le prêt numérique n’offre pas le même confort aux usagers que le prêt traditionnel. Le problème du confort visuel apparaît. L’abonné n’a plus le sentiment d’emprunter un livre. Ainsi, le rapport entre l’usager et la matérialité du livre est réinterrogé. Cette réserve est exprimée par les bibliothécaires et les usagers et démontre que leurs attentes ici sont semblables Ainsi, à l’issue de l’enquête menée en 2011 par Philippe Cazeneuve sur les attentes des utilisateurs du prêt numérique en bibliothèques en Savoie, l’absence de confort dans la manipulation de ces supports numériques contrairement à celui qui est offert lors de la lecture de textes sur papier est globalement évoquée.
De plus, avec l’utilisation du prêt numérique, l’usager n’a plus seulement l’impression d’emprunter. Il a le sentiment qu’on le pousse à l’achat. Cette démarche s’oppose aux missions des bibliothèques et principalement des médiathèques. Cette satisfaction que ressent l’usager à l’issue de la lecture d’un ouvrage et de son emprunt est évoquée dans l’enquête menée par Philippe Cazeneuve mentionnée précédemment. Ainsi, à l’issue d’une lecture d’un texte numérique, l’utilisateur risque de s’éloigner de ce sentiment d’accomplissement qu’il éprouve à la fin ou lors de l’emprunt d’un livre papier. A travers l’activité du prêt numérique, la relation particulière qu’entretient le lecteur avec le le livre semblerait s’atténuer. Ce phénomène semble rejoindre le danger de dépersonnalisation vis à vis de la lecture décrit par Marcel Proust dans « Sur la lecture ». Etablissant une distinction entre la vision fétichiste du livre et l’acte de lecture impliquant un approfondissement de soi, l’écrivain du XIXème siècle considérait la lecture comme une échappatoire, synonyme d’un éloignement de soi. Selon Marcel Proust, un livre pertinent soumet au destinataire des interrogations sans apporter les réponses et la lecture de cet ouvrage est subjective. Aussi, l’absence de conseils apportée par les supports numériques que proposent les agents des bibliothèques contribuant à la fonction sociale de ces établissements, est aussi signalée par ces acteurs de la chaîne du livre. De plus, le manque de nouveautés que propose les liseuses et les tablettes ainsi que leur capacité de stockage limitée (évoqués par leurs utilisateurs) peuvent être des obstacles à leur usage.
Ensuite , l’activité de l’emprunt numérique en bibliothèques pourrait contribuer à accentuer les disparités entre les individus fréquentant ces établissements et à renforcer la présence d’un même public à l’intérieur de ces derniers. La mission de ces services publics de s’orienter vers une collectivité plus large et de répondre aux besoins d’un ensemble plus important d’individus est remis en cause. Ainsi, le prêt numérique pourrait dans certains cas être réservé à certains usagers des bibliothèques. Par définition, ces derniers regroupent à la fois les abonnés (laissant de nombreuses informations concernant leurs profils et leurs activités lors de leurs circulations dans ces établissements) et les non-abonnés (ne laissant aucune de trace de leurs passages dans les bibliothèques, leurs activités sont inconnues des logiciels de système de gestion ). Contrairement à certaines structures défendant la gratuité de l’emprunt, le prêt numérique est parfois réservé à des individus détenant une carte spécifique et s’inscrivant dans le réseau des bibliothèques concerné. L’activité du prêt de textes numériques dans les bibliothèques municipales de Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec fait figure d’exemple. Dans ces structures, seuls les usagers possédant la carte Citoyen et s’inscrivant dans le réseau peuvent accéder à ce type d’emprunt. Ainsi, la notion de la démocratisation du savoir est menacée. Et, l’inscription de certaines entreprises de commerce électronique dans l’emprunt de textes numériques en bibliothèques laisse envisager qu’une part du public sera exclue de cette offre de contenu. Ainsi, un décalage apparaît entre la mission des bibliothèques et des médiathèques défendant la démocratisation du savoir et les enjeux commerciaux déployés par notamment Amazon. En effet, d’après l’article rédigé par Simon Robic « Amazon lance le prêt en bibliothèques de livres », l’offre de contenu proposée par l’entreprise dans le cadre de ce type de prêt est destinée exclusivement aux possesseurs de Kindle ou d’applications découlant de ce support. Enjeux commerciaux et missions des bibliothèques apparaissent alors incompatibles.
– Aussi, les éditeurs de e-books et les maisons d’éditions se heurtent également à des difficultés découlant de l’activité du prêt numérique en bibliothèques. En effet, cette nouvelle pratique fait apparaître la rivalité entre éditeurs papiers et numérique et ces établissements, puisque l’idée de l’emprunt remplaçant l’achat est toujours présente. En effet, un livre emprunté est toujours considéré comme un ouvrage qui ne sera pas acheté par l’usager puisque celui-ci y a accès dans le cadre de la bibliothèque. La négociation de la transmission des contenus numériques entre ces acteurs de la chaîne du livre est indispensable. De plus, dans le cadre du prêt numérique dans les bibliothèques, les relations entre éditeurs d’e-books et éditeurs papier relèvent du conflit vis à vis de la question juridique de la diffusion des textes.
– Enfin, les bibliothèques peuvent rencontrer des difficultés lors de l’intégration éventuelle du prêt numérique dans leurs murs. Tout d’abord, face au numérique, ces structures occupent des positions encore trop passives: les possibilités du numérique ne sont pas encore exploitées en bibliothèques. De plus la question du prêt numérique risque d’accentuer la rupture de la chaîne du livre . Actuellement, certaines bibliothèques ne passent plus par les gros éditeurs et encore moins vers les éditeurs de e-books. Celles-ci s’adressent directement aux petits éditeurs ou aux auteurs.
Conclusion
– En guise de conclusion, nous pouvons remarquer que certaines solutions sont envisageables. Ainsi, certaines bibliothèques dans la perspective du prêt numérique proposent des livres numériques chrono-dégradables. Ces derniers sont des supports auxquels les usagers n’auront plus accès après la durée de l’emprunt. Pour appuyer cette idée, on peut évoquer la proposition de livres numériques chrono-dégradables par les bibliothèques municipales de Saint-Jean-sur-Richelieu. Les services et les objectifs déployés par Numilog.com sont également intéressants à relever. En effet, cette librairie numérique propose l’achat des documents au tarif public. Enfin, l’apport de conseils personnalisés relatifs aux potentialités des supports numériques à destination de types de lecteurs spécifiques de ce format, permettrait de légitimer cette activité. Un travail effectué par les bibliothécaires entre livre papier et numérique démontrant la continuité entre ces deux supports et une volonté de leur part de se former et de comprendre ces nouveaux dispositifs est indispensable.
Une coïncidence entre les missions déployées par les bibliothécaires et les potentialités de la lecture numérique permettrait le développement de ce type de prêt et renforcerait la place actuelle des bibliothèques. Par exemple, les missions de médiation et d’offre de nouveaux contenus développées par ces professionnels du livre pourraient être confortées à travers une valorisation du choix des textes sélectionnés (opérée par les agents) sur supports numériques. De plus, la proposition de supports les plus adaptés (tablettes ou liseuses) pour certains d’usagers plutôt que d’autres en vue de l’utilisation du prêt numérique pourrait contribuer à l’aspect personnel des conseils apportés par les bibliothécaires.
Sitographie
- VERCASSON, Ania. Les e-books Penguin entrent sur le marché du prêt en bibliothèques. [en ligne] Paris: Actualitté SARL, 03/10/2012. Disponible à l’adresse: http://www.actualitte.com/bibliotheques/les-ebooks-penguin-entrent-sur-le-marche-du-pret-en-bibliotheque-37153.htm(Consulté le 03/10/2012)
- HELMLINGER, Julien. Macmillan invente un modèle de prêts d’ebooks en bibliothèque. [en ligne] Paris: Actualitté SARL, 25/09/2012. Disponible à l’adresse: http://www.actualitte.com/bibliotheques/macmillan-invente-un-modele-de-pret-d- ebooks-en-bibliotheque-36994.htm(Consulté le 03/10/2012)
- DASQUIE, Guillaume. Le livre numérique cherche ses bibliothèques. [en ligne] Paris: OWNI SAS, 03/01/2012. Disponible à l’adresse: http://owni.fr/2012/01/03/le-pret-numerique-cherche-sa-place-sur-letagere/(Consulté le 03/10/2012)
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- ROBIC, Simon. Amazon lance le prêt en bibliothèques de livres pour Kindle [en ligne]. Numerama, 22 septembre 2011. Disponible à l’adresse: file:///H:/Le%20pr%C3%AAt%20num%C3%A9rique/19895-amazon-lance-le-pret-en-bibliotheques-de-livres-pour-kindle.html (consulté le 19/12/2012).
- CHAMPEAU, Guillaume. Amazon protège sa marque Kindle contre le prêt de livres organisé [en ligne]. Numerama, 14 février 2011. Disponible à l’adresse: http://www.numerama.com/magazine/18062-amazon-protege-sa-marque-kindle-contre-le-pret-de-livres-organise.html (consulté le 21/12/2012).
Autres sources:
- PROUST, Marcel. Sur la lecture. Arles: Actes Sud, 1993. 61p. Essais Littéraires.
- SIMON, Anne. « Le « livre intérieur », loin des bibliothèques ». Le Magazine Littéraire, avril 2010. n° 496, p. 56-57.